Les dérives de la chirurgie esthétique chez les jeunes
Dans leur livre, “Génération bistouri”, Elsa Masri et Ariane Riou, toutes deux journalistes au Parisien, traitent des dérives et ravages de la chirurgie esthétique chez les jeunes des 18-34 ans.
Conscientes de cette frénésie de chirurgie esthétique - qui s’est accentuée depuis le Covid - chez cette jeunesse qui n’est plus capable de s’aimer, ni même de s’accepter, elles ont poussé les portes de cliniques, écouté des mères et filles “remodelées”, mais aussi de jeunes hommes, déboussolés par les filtres d’Instagram, Tik Tok et autres Snapchat, alléchés par les tarifs du tourisme médical au risque de complications graves, voire de déformations irréversibles, mais aussi d’addiction.
Qui se cache derrière cette main invisible qui agrippe les jeunes et les pousse à modifier leur apparence même lorsque, esthétiquement, ils n’en n’ont aucunement besoin ? Des influenceurs et influenceuses de niveau “télé réalité” rémunérés par des cliniques et chirurgiens peu scrupuleux pour vanter des interventions de chirurgie esthétique extrêmement rentables… C’est le piège de cette triade de l’ombre.
On l’a compris : la chirurgie esthétique est un filon en or, que certains creusent sans vergogne, quitte à mettre en danger des jeunes gens crédules. Le corps devient alors pour eux un “dé-corps”, une référence au décor, une marchandisation du corps.
Compte-tenu de l’allongement de l’espérance de vie, estimée aujourd’hui à 85,3 ans pour une femme en France, que vont devenir ces silhouettes déformées, parfois métamorphosées de façon radicale… et ces visages “gonflés” depuis l’âge de 18 ans ?
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