Et si l’on parlait “chirurgie des paupières” (blépharoplastie) ?

« La chirurgie des paupières (ou blépharoplastie) doit prendre en compte la forme et de la position du sourcil, la distance entre le pli palpébral et les cils de la paupière supérieure, la présence ou non d'un “œil creux” ou d'une poche sur la partie interne, l'ouverture de l'angle externe de l'œil, son obliquité (“œil de chat”), l'existence ou non d'un relâchement cutané, sa laxité, sa couleur et la texture de ses tissus, explique le Dr Richard Abs. Il en va de la qualité et de l’harmonie du résultat. »

Comment s’opèrent les paupières supérieures ?

La chirurgie des paupières supérieures passe par le pli palpébral. Elle élimine le surplus de peau qui pèse sur les cils et parfois restreint le champ visuel, ajoutant une gêne fonctionnelle au désagrément esthétique.

Et les paupières inférieures ?

Plus délicates à traiter car plus sensibles, les paupières inférieures peuvent être abordées chirurgicalement de deux façons :

• Soit en passant par l'intérieur de la paupière, technique présentant l’avantage de ne laisser aucune cicatrice visible (cette voie est toutefois réservée aux cas sans relâchement cutané ou lorsque l’on doit séparer les deux abords pour plus de sécurité afin d'éviter “l'œil rond”)
• Soit en passant au ras des cils pour que la cicatrice soit la plus discrète possible. Cet abord est recommandé lorsqu’un excédent cutané doit être enlevé. Un geste complémentaire consistant à refixer le coin externe de l'œil peut être nécessaire lorsque la laxité de la paupière est excessive.

La chirurgie des paupières chez l’homme

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la chirurgie des paupières masculines nécessite autant de délicatesse et de minutie que la chirurgie des paupières féminines. La différence repose sur l'épaisseur et l'horizontalité du sourcil chez les hommes.

La blépharoplastie sans chirurgie

Il existe une approche non chirurgicale pour les patients qui hésitent à franchir le pas de la chirurgie plastique des paupières, pour ceux tout au moins dont le relâchement des paupières supérieures et/ou les poches des paupières inférieures est modéré.

Ce traitement non invasif permet aussi bien d’ouvrir le regard au moyen d’injections de toxine botulique (botox®), que d’atténuer le creux des larmes grâce à des injections d’acide hyaluronique et/ou l’utilisation d’un laser non ablatif qui retend la peau fine et délicate des paupières.